jeudi 29 mars 2012

Cellulaire - Stephen King

Je trouve que je ne lis pas assez, surtout ce mois-ci. Bon, j'étais en pleine sortie de Real TV, on va dire que j'ai une bonne excuse.

Stephen King est un auteur ultra important pour moi, ses livres font partie de ceux qui m'ont réconcilié avec la lecture. J'avais seize ans, je rentrais au lycée et j'étais dégoûté par toutes les lectures imposées au collège. Je me souviendrai toujours de mon zéro en français pour avoir dit à la prof que le livre Un sac de billes était une grosse arnaque. Pourquoi nous faire croire que l'histoire est racontée par un gamin alors que l'on devine la plume et le regard d'un adulte.

Et puis en seconde, j'ai eu une excellente prof de français, Mlle Bacle (l'une des rares profs donc je me souvienne du nom) qui suivait bien entendu le programme mais qui proposait, une fois sur deux, des lectures beaucoup intéressantes (pour moi), telles que des recueils de nouvelles fantastiques ou des livres de Jules Vernes. A chaque fois, des livres de la collection Librio.
Cette année là, quand le mois de juillet et les vacances ont pointé leursnez, j'ai foncé dans la librairie à coté du lycée et j'ai acheté les deux premiers volumes du roman feuilleton La Ligne verte. Ma grosse erreur fut d'avoir acheté ça un samedi, pour dévorer les romans le soir même et devoir attendre jusqu'au mardi pour acheter tous les autres volumes. C'était fait, j'étais accro !

Pour info, mes livres favoris de SK sont Le Fléau, Désolation et La ligne verte.



Là, je viens de lire Cellulaire. J'ai toujours eu tendance à plutôt me diriger vers ses romans écrits pendant les 20 première années de sa carrière (entre 79 et 1999). Mais le pitch de Cellulaire me faisait très envie et ma belle-soeur a eu la bonne idée de me l'offrir pour Noël.

Dans ce roman (sorti en 2006) Stephen King livre sa vision d'une invasion zombie. Pas de virus, pas de résurrection, mais une impulsion qui en une seconde a fait muter toutes personnes en train de téléphoner, via leur cellulaire, en bête sauvage.

Il ne s'agit pas là d'un des meilleurs livres du King, il est pourtant au dessus de bons nombres de romans car comme chaque ouvrage de Stephen King, il est rempli de leçons pour un écrivain. Après une excellente introduction, la première partie du roman est troublante. Malgré la présentation de personnages intéressants et vite attachants (mais classiques pour l'auteur), je me suis longuement demandé si King savait où il allait car ce roman a une fâcheuse tendance à recycler ses idées (notamment une grande partie du Fléau) et il ne se passe pas grand chose. Mais pour autant, l'écriture reste au top et la psychologie des personnages, ainsi que le lien créé avec le lecteur (quitte à lui faire très mal) sont les points forts du roman. La dernière partie est rédigée par un King au top de sa forme, sans compromis.

Cellulaire reste un bon livre, surtout si l'on a pas beaucoup lu Stephen King (En lisant les avis sur Sens Critique, j'ai l'impression que beaucoup de lecteurs ont découvert l'auteur avec ce roman).

Au fait, je ne sais pas pour la première version du roman (celle au format A5) mais pour la version poche, il n'y a même pas de résumé en quatrième de couverture. Une minuscule accroche, c'est tout. Tel est le pouvoir d'un livre de Stephen King.

Ma liste de lecture est longue mais Stephen King (avec Joe. R Lansdale et Jack Ketchum) fait partie de ces auteurs que j’insère entre deux ou trois livres car je sais que je vais apprendre l'écriture. Je ne parle pas de style, mais de technique en terme de création de personnages, de construction d'un récit et de rédaction de dialogues (et d'autres détails qui ne me viennent pas toujours à l'esprit). J'ai d'ailleurs découvert Lansdale et Ketchum aprés avoir écrit Real TV, puisque c'est un lecteur qui a fait mention de ces auteurs après avoir lu mon roman (à l'époque de sa diffusion sur un blog).

Mon prochain S.K. sera sans doute Charlie.

A bientôt !

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